Le Domaine poursuit son effort dans le but de développer les qualités premières des vins de Bourgogne : authenticité, élégance et pureté.
Comparable à l’être humain, la vigne doit être alimentée et soignée avec considération. Composts fabriqués et épandus par nos soins, emploi de produits phytosanitaires respectueux de l’environnement, labour total et équilibre biologique constituent l’essentiel de nos préoccupations culturales.


L’élégance  recherchée dépend intégralement de la bonne gestion préalable. La matière première saine est l’objectif essentiel.
Les rendements visés sont compris entre 45 et 50hl/ha en blanc et 35 hl en rouge. Pressoir pneumatique et débourbage sévère constituent la première étape de notre vinification en blanc.
Les levures indigènes suffisent à fermenter les sucres naturels pendant 3 ou 4 mois, dans nos caves creusées dans la roche (6 à 8° l’hiver !), 12 mois d’élevage en fût, sur lie (environ 20% de fût neuf), puis une étape importante, le collage, vecteur de grâce et de précision olfactive, véritable affinage du vin.


Les mises se font généralement en Février de l’année suivante. Les rouges sont triés si nécessaire, égrappés, cuvés 15 à 18 jours (levures indigènes) et élevés dans le même esprit que les blancs.

La pureté  découle de la somme des efforts fournis tout au long des 30 mois d’attention porté au plus petit détail, combinée à l’emploi d’un matériel vinaire performant (pompe péristaltique, pressoir pneumatique, fûts frais et récents (entre 1 et 5 ans), groupe d’embouteillage…)


Notre activité est passionnante ; devoir gérer le foncier, la culture, la récolte, transformer ensuite notre raisin, gérer l’élevage, la mise en bouteille, puis la commercialisation. Il faut pour cela s’entourer d’une équipe solidaire : Jean Diosdado, Cathy Jacquelin, Christine A.C,. Quant à la suite du domaine, la relève est assurée grâce à notre fille Anna et notre gendre Thomas Boccon.
Fort heureusement, les vins de Bourgogne échappent à la philosophie spéculative de notre civilisation. Nous devons donc nous rappeler que, en définitive, un bon vin est un vin qui est bu.